Levés dès potron-minet, nous, (Michel, Manu et Christine) retrouvons Gégé et Odile aux premières lueurs du jour (mercredi 11 octobre 2018) pour nous rendre à Ecully sur l’invitation d’Elisabeth qui y travaille. Nous sommes attendus à la P.T.S Police Technique et Scientifique. A l’occasion d’une journée de sensibilisation aux handicaps, nous faisons découvrir le tir avec les oreilles aux collègues d’Elisabeth. Grosse affluence, tous les candidats n’ont pas pu essayer leur adresse. Il y a eu un 4 sur 5, pas mal pour un premier tir! Les lyonnais (Marie-Odile, Jean-François et Claude) nous ont prêté main forte.
Un stand handi-chien montrait l’utilité du chien pour aider les gens en fauteuil au quotidien. Ramasser les objets, allumer la lumière, ouvrir une porte, aide aux déplacements en tirant le fauteuil avec un harnais et aussi faciliter les rapports avec les autres en cassant la crainte du handicap. Tout ça dans l’unique but de recevoir une gâterie (croquettes, caresses, encouragements de la voix). Jamais de réprimandes. Le chien de Michel s’appelle Farceur. Il porte très bien son nom!
J’ai vu un stand de basket fauteuil dans une ambiance très rieuse. Le challenge a continué par un parcours d’obstacles en fauteuil. Puis Chris et Claude ont effectué le même chemin avec leurs cannes guidées de loin par Élisabeth. Le clou du spectacle : Michel perché sur des ski-roues, une chaussure blanche en 41, l’autre rouge en 46, guidé par Gégé sans handicap ni micro, a fait preuve d’un grand sens de l’équilibre. Ainsi chaussé et guidé, la ligne droite fut plutôt courbe.
Il y a eu beaucoup d’échanges autour d’un buffet de 20 mètres de long. Il y a eu entre 150 et 200 personnes sur les 300 invitées. Les personnes étaient curieuses de savoir comment nous pratiquions tous ces sports.
Après déjeuner nous sommes partis sur les traces de la vérité (devise de la PTS). Gérard, le chargé de communication, nous a fait découvrir les métiers et missions de ce centre national. Les analyses des empreintes papillaires, les fichiers ADN, la balistique. Les chiens dressés à reconnaître les odeurs humaines récoltées sur des tissus stériles. Le décodage des ordinateurs, téléphones, etc., même endommagés par le feu, l’eau ou autre. Leur rôle n’est pas l’enquête mais une formidable trousse à outils qui permet de démêler le vrai du faux. Il nous a parlé de la future fusion des services scientifiques et techniques de la police et de la gendarmerie dans un souci de plus grande efficacité au service de la vérité. Après une séance photos dans la scène de crimes factices qui sert à la formation des futurs praticiens, nous sommes retournés dans nos pénates.